Célia Middlemiss

“peintures, pastels”

 

 

du 1 au 19 septembre 2009

 from 1 to 19 september 2009

“Parvenir au plus près d´un accord avec la nature, en capturant sa magie lumineuse par le seul recours des couleurs, tel est l´enjeu pictural de Célia Middlemiss. Son sujet, on l´a compris, est la lumière. Son atelier est modeste, mais s´ouvre à la clarté naturelle par une verrière. Lumière palpable et lumière intérieure s´y rencontrent. Lumière spatiale et lumière chromatique dont elle apprivoise les subtiles imbrications pour une féerie discrète. Elle ne déploie pas les gammes sonores propres à l´orchestre symphonique, mais demeure avec les harmonies intimes de la musique de chambre.
Ses peintures récentes  et les pastels préparatoires qui les accompagnent sont comme des icônes ferventes. Un passage des Frères Karamazov lui est revenu en mémoire, où il est question d´un “perron descendu, d´une voûte céleste, des opulentes fleures d´automne” et un autre plus loin ” il ignorait pourquoi il étreignait la terre […], il l´embrassait en sanglotant […] et se promettait de l´aimer, de l´aimer toujours”. Cette effusion à la fois pastorale et spirituelle, Célia  Middlemiss l´atteint avec ses couleurs, qu´elle réalise elle-même: des bleus, des verts; la terre de Sienne, la terre
d’ombre brûlée.
Des pigments purs qu´elle mélange à l´acrylique et qu´elle pose par touches serrées, taches juxtaposées et bâtonnets entrecroisés. Elle veut parvenir à un mélange de nuit et de jour pour peindre la lumière. Un miroir de l´âme.”
Lydia Harambourg-2005/ la Gazette de l´Hôtel Drouot

“La volonté d’équilibre qui prévaut dans la peinture de Célia Middlemiss installe une claire analogie avec une rythmique  dispensée par une grille, apparue récemment comme élément de structuration.
Ce cloisonnement est d’abord une ligne mélodique, un maillage tachiste dans lequel la couleur est génératrice d’une vibration modulaire.
Espace de méditation, chaque peinture exprime une simultanéité entre fond  et forme. Celle-ci invitant à s’enfoncer dans la toile dont l’apparent statisme est immédiatement démenti par la montée lumineuse qui submerge la surface.
La tactilitée de chaque touche, travaillée en nuances et par couches qui s’interprétèrent, suggérée une possible métamorphose qui achoppe sur la vie.” Lydia Harambourg-2009

2009      La Capitale Galerie, Paris (exposition personnelle)