Georges Lambert


> Gainsbarre full respect <

 

“photographies”

 

du 22 novembre  au 10 décembre 2016

from 22 november  to 19 december 2016

Vernissage le mardi 22 novembre, à partir de 18h

La maison de Serge

Un guerrier bantou garde fièrement le temple, c’est l’œuvre de Kouka, le peintre.

La fresque de Serge Gainsbourg que nous offre Anthony Lemer va disparaître sous l’assaut des bombes aérosol.
Nécessité fait loi : Je photographie et photographie encore…Ces oeuvres. je les veux éternelles, elles m’aident à vivre.

Les deux artistes sont rejoints par d’autres vivants qui témoignent force graffitis leur attachement à cet endroit fabuleux. Inlassablement, je photographie et photographie encore.
Je fais partie des gens discrets qui l’aiment en silence, ce lieu apparemment désert aujourd’hui.

Grâce à lui, le temps s’évanouit car Serge est avec nous.  En rêve, nous flambons avec lui un billet de 500 €,… comme font les riches d’autre manière.

Mais nous nous y employons avec l’élégance que le Maître nous enseigna un jour.  Georges Lambert

***

“LES MURS

Les mots sont des formes, des figures et des visages. Ils ont un corps, des yeux, une voix, une histoire, une présence et un passé.
Mais surtout une mémoire. Ils voient passer ceux qui, d’un même pas, les regardent et ceux qui les ignorent.
Livrés à eux-mêmes, ils s’agrippent en silence, parlent dans le mouvement,  s’agglutinent les uns aux autres comme les raisins dans une grappe et composent une fresque vivante, chatoyante,  étourdissante, explosive et totalement inouïe.

Eux seuls savent quelles mains les ont dessinés, tracés, graffités, gribouillés, griffonnés en moins de deux sous formes de cris, d’onomatopées, de syllabes hurlées.
Les mots inscrits anonymement sur la peau des murs constituent un langage. Ils sont le palimpseste de la ville, lambeau d’une chapelle Sixtine à ciel ouvert, trace éphémère et cadavre exquis de ce qui s’efface et survit.

Georges Lambert a pris le temps de s’arrêter, de les regarder, de les écouter, de les voir et de fixer leur sarabande joyeuse et désordonnée, sauvage, échevelée, intrinsèquement belle.
Il fixe pour une éternité passagère ce qui n’est destiné à durer qu’un instant. Comme tout, comme chaque chose, comme chacun ici-bas. La vie, quoi!”

PATRICK ROEGIERS
Saint-Maur, 18 septembre 2016.

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